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Ia mua ta iho te tiare iti tarona menehenehe !… | Avant de devenir ainsi, la petite fleur d’arum était jolie !… |
I teienei ua mahehea, | Maintenant elle est fanée, |
aita merahi menehenehe !… | elle n’est plus jolie !… |
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Ahiri tou e pere rau manu, | Si j’avais l’aile de l’oiseau, |
e reva vau maoro i nia i te tara no Paea, | je partirais au loin sur le sommet de Paea, |
ei aore te hoe iti ae e hio ia ù… | pour que personne ne me puisse plus voir… |
Aue ! Aue ! e tau tane here e, e tau taio aroha rahi !… | Hélas ! Hélas ! ô mon époux chéri, ô mon ami tendrement aimé !.…. |
Aue ! Aue ! hoi taua iti e !… | Hélas ! Hélas ! mon ami chéri !… |
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Tirara parau. | J’ai fini de te parler. |
Ia ora na oe i te Atua mau. | Je te salue par le vrai Dieu. |
Na Rarahu. | Rarahu. |
VI
JOURNAL DE LOTI.
Londres, 20 février 1875.
Je passais à neuf heures du soir dans Regent street. — La nuit était froide et brumeuse ; — des milliers de becs de gaz éclairaient la fourmilière humaine, la foule noire et mouillée.