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Page:Louÿs - Histoire du roi Gonzalve et des douze princesses, 1927.djvu/24

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mise et cela est plus convenable que de la relever comme ceci, jusqu’au dessus des seins.

— Il est vrai, et tu n’en as que plus de mérite car tu es plus jolie quand tu lèves ta chemise, Tertia.

— La seconde, c’est qu’au lieu de me raser les poils, comme Prima…

— Elle se rase ?

— Tous les soirs. Mais moi, je laisse pousser les miens, qui sont touffus n’est-ce pas ? et je dissimule ainsi mes parties honteuses. Troisième preuve de ma pudeur : je n’ai pas dit que ces poils servaient à dissimuler un con. Quatrième…

— C’est plus que je ne demande.

— Quatrième preuve : quoique je grille d’envie d’être enculée, je me suis fourré un godmiché par là pour mieux garantir mon pucelage du cul. »

Ce disant, Tertia retira sa chemise et montra sa jeune croupe où le phallus était planté.

« Ange-de pudeur ! fit Septima.

— J’allais le dire, répéta le roi. Elle a fort bien répondu. Qu’elle ôte cet objet superflu. Il est temps de lui accorder ce qu’elle grille d’envie d’obtenir. »

Ici, Chloris, qui s’était tenue à l’écart pendant le dialogue, s’avança :

« La maîtresse des cérémonies, si tel est le bon plaisir de Sa Majesté, déclare que la posture à genoux n’est pas indiquée pour un dépucelage aussi facile que celui de Tertia, mais que son Altesse peut montrer ainsi les preuves de sa virginité.

— Par pudeur ? dit Septima.

— Évidemment ! fit Tertia. Une jeune fille qui présente ses