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Page:Louÿs - Trois filles de leur mère, 1979.djvu/120

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a des enfants qu’on nourrit au sein, avec du lait, moi, je l’ai nourrie au cul, avec du foutre, et maintenant qu’elle a vingt ans elle me fourre encore sa langue dans le derrière. Comment une saloperie pareille a-t-elle pu sortir d’un chat comme le mien ?

« À qui ferait-on ce que je viens de te faire ? J’entre chez ton amant, je te le prends sous tes yeux, dans ton lit et, pendant qu’il me fait mouiller tu viens me lécher le cul ? mais tu es au-dessous des putains. Une raccrocheuse ne ferait pas ça.

« Ainsi tu es cocue ! et dès la première nuit ? Tu passes tes journées à te branler devant tes sœurs en pleurant que c’est malheureux d’avoir tant de michés et de se finir toute seule. Cette nuit tu as trouvé une queue qui t’a fait jouir ! eh bien, regarde où elle est, cette queue-là, elle est dans mon cul jusqu’à la racine ; je ne t’en laisse que les couilles à lécher.

« Ta langue au bouton, maintenant, sale gousse ! mais pas si vite ! ralentis ! Il m’encule très bien, ton amant, et j’ai plus envie de jouir que lui… Qu’est-ce que tu as ? tu penses au foutre que je vais te pisser dans la bouche, cochonne ? et ça te fait trembler ? Si j’étais sur toi, tu verrais comme je te frotterais les poils sur le mufle pour t’apprendre à lécher un cul !… Va donc, va, tu l’auras, mon foutre… Ce n’est pas pour toi que je mouille, c’est pour la queue de ton amant qui me rend folle !… Plus fort, ta langue ! plus vite !… oui ! encore ! où tu es ! ah ! salope ! salope !… Ah ! il me branle les tétons pendant qu’il m’encule !… Et quelle putain que