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Page:Louÿs - Trois filles de leur mère, 1979.djvu/119

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moins de plaisir en la possédant elle-même qu’en prenant sa mère devant elle.

« Ma langue la première ! dit-elle. Tiens, regarde comme j’encule maman avec ma langue, regarde !… Et mets ta queue, maintenant, je lui ouvre les fesses… Ha ! ha ! je te disais tout à l’heure que je gagnais ma vie avec mon trou du cul ; mais non, je suis encore au-dessous de ça, je suis celle qu’on prend pour lécher le derrière et pour ouvrir les fesses de la femme qu’on encule, voilà ce que je suis ! »

Puis, comme Teresa se retrouvait sur moi en ouvrant les cuisses à la bouche de sa fille, Charlotte, de plus en plus nerveuse, lui dit :

« Tu parleras, maman ? tu parleras ? Lui, je le connais, il ne dira rien. Mais je ne pourrai pas. Alors toi…, toi, parle tout le temps ! Si tu te tais une seconde, je m’arrête et je me branle. »

Teresa devait être habituée à ce caprice de Charlotte, car elle ne cessa pas un instant de parler.

« Vite, ta langue ! et je te défends bien de te branler quand tu me fais minette. Et qu’est-ce qu’il te prend de m’attaquer le bouton comme ça ? Est-ce que tu veux me faire jouir en quinze secondes ? Est-ce que tu as un client qui t’attend derrière la porte et que tu n’as pas fini de sucer, dis, putain ? Ne te presse pas tant. Lèche-moi les babines. Tu reviendras au bouton quand je te le dirai. »

Elle me jeta un regard qui signifiait : « voilà comment il faut lui parler ! » et elle continua sans interruption :

« Quelle pourriture que cette Charlotte ! Il y