Aller au contenu

Page:Louÿs - Trois filles de leur mère, 1979.djvu/143

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
141

un déjeuner où il y avait des hommes, des camarades. Après, maman et ses trois sœurs ont joué toutes les quatre à la main chaude avec leurs trous du cul. Quand elles y avaient une pine dedans, il fallait qu’elles devinent laquelle. Elles riaient tellement que j’ai vu des hommes débander et déculer. Pourtant, ce qu’elles avaient de jolies fesses !

« Quand j’avais sept ans, maman s’est foulé l’épaule et, comme elle n’avait plus de souplesse au trapèze, elle a quitté le cirque et ses sœurs et tout.

« Alors, elle s’est collée avec une gousse à Marseille, une gousse qui était cent fois plus putain qu’elle et qui s’appelait Francine ; une belle fille, mais putain à sucer un chien pour vingt francs. Nous couchions toutes les trois ensemble. Francine faisait des michés l’après-midi. Maman ne foutait rien, elle était son maquereau, elle lui bouffait le cul toute la nuit et m’excitait à me branler pour me développer le bouton.

« Après un mois de cette vie-là, maman a commencé à faire des michés par le cul. Elle est même arrivée à sucer pas mal. Et elle a chargé Francine de me dresser. J’allais avoir huit ans ; c’était l’âge de me foutre une queue dans le derrière. Maman l’a fait à huit ans, moi aussi, Charlotte aussi et Lili six mois plus tôt. Plus on s’y prend jeune, mieux on s’habitue.

« Francine m’a dressée à tout. Elle s’est fait tout faire devant moi en six semaines par deux petits camarades qu’elle avait et qui venaient le soir sur elle me donner la leçon. J’ai vu Fran-