Aller au contenu

Page:Louÿs - Trois filles de leur mère, 1979.djvu/151

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
149

jouiras pas. J’ai plus envie de jouir que ta queue, et je me retiens ; tu te retiendras jusqu’à ce que j’aie fini de parler.

— Tu es si belle ! suppliai-je. Tu n’aurais rien à dire et plus tu parles, plus…

— Plus je te parle, plus je bande, fit-elle. Regarde mes tétons de putain, regarde si leurs bouts sont raides, si on ne les foutrait pas dans le derrière d’une gousse !

— Je t’en prie !

— Tu m’entendras ! Je ne suis pas gousse comme étaient maman et ses sœurs. J’ai couché avec des centaines et des centaines de gousses, des blondes, des brunes, des rousses, des châtaines et même des négresses. Je ne suis pas gousse. J’aime mieux la queue. Mais j’ai un vice. J’ai bien le droit d’avoir un vice, peut-être ? (Ici sa voix devint vibrante). Cela m’excite de me faire lécher le cul par mes filles. Je suis très catholique ; je suis presque dévote. Un curé m’a dit que c’était le plus grand péché que je pouvais faire. Depuis que je le sais, je le fais tous les jours. Même quand je me branle, il y en a toujours une qui vient me sucer les poils. Même quand tu m’encules, cela m’échauffe d’y penser. Charlotte n’est qu’une gourde, mais quand j’ai sa langue là, je me dis que c’est ma fille aînée, je décharge deux fois plus parce que c’est ma fille. »

Elle se tordit et ne put contenir plus longtemps son immobilité frémissante.

« Les imbéciles qui nous enculent l’une sur l’autre s’imaginent que l’inceste me… Ha ! ha ! ha ! c’est pour mon plaisir ! »