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Page:Lucien Fabre - Rabevel ou le mal des ardents Tome II (1923, NRF).djvu/209

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CHAPITRE QUATRIÈME

Comme il entrait dans le manège où se tenait la réunion, Bernard fut abordé par Mazelier.

— Vous ici ! lui dit le Bordelais ; je suis ravi de vous revoir ; on nous avait dit que vous aviez définitivement quitté notre Société ; Monsieur Mulot à son dernier passage à Bordeaux nous a expliqué vaguement que vous vous intéressiez exclusivement à d’autres affaires qui absorbent tout votre temps.

— C’est presque vrai, répondit Bernard ; mais je vois votre Société dans de telles difficultés que je viens assister en dilettante à ses dernières convulsions.

— En dilettante ?

— Oui ; j’ai acheté deux actions ; elles ne coûtent pas cher, vous savez.

— Vous ricanez. C’est vraiment effrayant cette baisse. Et dire qu’on ne peut comprendre ce qui a déclenché la campagne contre nous !