Page:Lyndamine ou l’Optimisme des pays chauds, 1875.djvu/100

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 90 —


cavalier avec ses propres cheveux. Elle reprend ensuite les deux touffes qu’elle avait séparées sur les côtés et les réunit encore par un nœud très fort. Le savant néanmoins foutait et ne se lassait pas. Bascon fit semblant de s’impatienter, et donnant à propos un coup de cul :

— Êtes-vous collé, monsieur ? lui dit-elle ; je suis inondée de votre chaude liqueur ; il est bien temps de cesser.

Le monsieur, qui se trouvait au mieux, rougit de l’ordre qu’on lui donnait de désarçonner, et voulut se relever ; mais il était pris.

— Levez-vous donc, reprit Bascon en donnant un coup de cul plus vif, vous m’étouffez ; un géomètre redoute-t-il un mauvais pas ?

Force fut au savant d’avouer qu’il ignorait la chaîne qui le retenait. Cet humble aveu nous fit approcher, et nous vîmes l’enclouure. Jugez si l’on dut rire. Plus il voulait abandonner son fourreau, plus le poil de sa belle fendait son derrière et lui coupait les reins.

— Eût-on jamais soupçonné, dit-il éloquemment, qu’un con poussât un poil si fort et si long ? Il me fallait cette expérience pour m’assurer qu’une fille puisse faire sur le cul de son fourbisseur deux lignes perpendiculaires avec le poil de son minon. Dorénavant je parlerai de ces lignes, que mes calculs ne m’ont pas encore découvertes lorsque je disserterai sur la géométrie des culs.

— Conviendrez-vous, dit alors la Bascon, que je vous