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Page:Lyndamine ou l’Optimisme des pays chauds, 1875.djvu/99

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le pouvoir de son miraculeux coussin, et le docteur reprit par les parallèles.

— Nous en avons peu sur nos corps. Les unes sont communes, il est aisé de les discerner. Les plus essentielles sont celles que forment les deux charmantes lèvres de vos bijoux lorsqu’elles sont rapprochées. Je parlerai tout à l’heure des lignes qu’elles décrivent lorsqu’elles ont saisi leur vainqueur par la queue.

Nos corps abondent en lignes courbes. La première est la circulaire ou le cercle, dont chaque portion est un arc.

— Ma foi, dit vivement la Bascon, mes fesses font un assez bel arc, et je voudrais fort, avec la permission de cette grave assemblée, que monsieur voulût les mesurer avant d’aller plus loin.

L’assemblée souscrivit, sans se douter des vues de la Bascon. En notre présence elle s’étend sur un sopha et appelle le docteur. Celui-ci, à l’aspect de son énorme toison, semble frémir.

— Qu’avez-vous ? lui dit-elle ; à long poil petit con, vous allez l’éprouver, bandez ferme et plongez la dague, vous aurez à rire et à travailler.

Tandis que mon savant entrouvre d’une main la divine porte, de l’autre dirige son glaive, Bascon divise son poil en trois part : l’une par le bas entre ses jambes et les deux autres dans les côtés. Le géomètre est à peine en train de fourbir qu’elle plante ses deux mains sur le cul du fouteur, lui recouvre l’entre-deux des fesses de son long poil, et les noue sur le dos de son