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Page:Lyndamine ou l’Optimisme des pays chauds, 1875.djvu/182

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  Ce fut bien une autre façon
Pour ôter la chemise… Ah ! mon cher petit con !
 Cache-toi donc. Marciole est si sotte
  Qu’elle n’ose faire un seul pas.
  — Dépêchons-nous, de par le diable !
 Dit le seigneur, de semer sur ces draps
 Vos jolis fruits… Ayez donc l’air aimable.
  Les fruits semés, ce n’est pas tout,
  Et la belle n’est pas à bout.
  L’on ordonne qu’elle ramasse
  Ces fruits répandus sur la place.
  Elle jette les plus hauts cris,
  Et l’on n’oppose que des ris.
  Elle commence son service.
 Vous concevez que dans cet exercice
  Elle montrait à tous les yeux
  Les charmes les plus précieux.
 De beaux tétons, un ombrage, une fente ;
 Et, par derrière, une fesse saillante.
  Les spectateurs étaient ravis,
 Et ne bridaient qu’avec peine leurs vits.
  — Pour voir ces élégantes fesses,
 J’eusse donné, disait l’un, cent écus !
  L’autre chantait le Roi des culs,
  Et pour en goûter les caresses,
  Aurait compté deux mille francs.
  Tous étaient enfin si contents,
  Et du devant, et du derrière,
  Qu’ils les prisaient à leur manière :