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Page:Mémoires de Suzon soeur de D. B., 1830.djvu/172

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Cette histoire ne tarda pas à se répandre dans tout Paris, et le désir de me voir attira tant de personnes dans le cabaret où je dansais, que mon ancien amant aurait en moins d’un an fait une fortune très-brillante, si je fusse restée chez lui. Entr’autres personnes que la curiosité amena, il vint un vieux garçon fort riche à qui je plus tant dès la première fois qu’il me vit, qu’il me proposa de m’entretenir. Les conditions qu’il me faisait étaient trop considérables pour refuser son offre. Je fis donc le lendemain mes adieux à mon cher Nicolas, qui me vit partir à son grand regret. Arrivant chez mon vieil amant, le domestique à qui je m’adressai me dit que son maître était à travailler dans son cabinet ; mais qu’il avait reçu ordre de m’introduire dès que je me présenterais.

Comme avant d’y arriver il fallait monter plus de deux cents marches, je