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Page:Mémoires de Suzon soeur de D. B., 1830.djvu/182

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ci me parut d’un genre si comique, que j’aurais été fâchée qu’elle n’eût pas eu lieu.

Dans un moment donc de la pantomime, où l’on représentait un orage terrible, accompagné d’éclairs et de coups de tonnerre, dans le temps que le théâtre n’était point éclairé, la gageure s’exécuta, le Pierrot se mit à genoux et s’appuya sur ses mains, je me plaçai sur le bord de son derrière, les cuisses écartées, et présentais le con en avant le plus qu’il était possible. La posture de l’Arlequin était toute naturelle ; il devait fléchir les genoux pour que son vit se trouvât vis-à-vis l’entrée du bosquet de Cythère. Ce qu’il fit effectivement, quand le Pierrot, averti, par le poids de sa charge qui augmentait, sentant que l’ennemi était près d’entrer dans la place, haussa le cul et le fit parvenir dans la cité, je commençais à me pâmer, Pierrot nous sollicitait de nous