Aller au contenu

Page:Mérimée - La Double méprise, 1833.djvu/130

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

— « Ah mon Dieu ! » s’écria madame Lambert qui avait lu le Giaour, « c’était une femme qu’on allait jeter à la mer ! »

— « Précisément, » poursuivit madame Dumanoir, un peu piquée de se voir enlever ainsi le trait le plus dramatique de son conte. « M. Darcy regarde le sac, il entend un gémissement sourd, et devine aussitôt l’horrible vérité. Il demande aux eunuques ce qu’ils vont faire : pour toute réponse, les eunuques tirent leurs poignards. M. Darcy était heureusement fort bien armé. Il met