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Page:Mérimée - La Double méprise, 1833.djvu/131

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en fuite les esclaves, et tire enfin de ce vilain sac une femme d’une beauté ravissante à demi évanouie, et la ramène dans la ville où il la conduit dans une maison sûre. »

— « Pauvre femme ! » dit Julie qui commençait à s’intéresser à l’histoire.

— « Vous la croyez sauvée ? pas du tout. Le mari jaloux, car c’était un mari, ameuta toute la populace, qui se porta à la maison de M. Darcy avec des torches, voulant le brûler vif. Je ne sais pas trop bien la fin de