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Page:Mérimée - La Double méprise, 1833.djvu/267

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désordre de ses idées se dissipa peu à peu. Aux vagues tourmens, au délire qui l’agitaient, succéda un désespoir concentré qui était un repos en comparaison.

Il fallait prendre un parti. Elle s’occupa de chercher alors ce qu’elle avait à faire. Elle ne s’arrêta pas un moment à l’idée de revoir Darcy. Cela lui paraissait impossible ; elle serait morte de honte en l’apercevant. Elle devait quitter Paris, où dans deux jours tout le monde la montrerait au doigt. Sa mère était à Nice, elle irait la rejoindre, lui avouerait