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Page:Mérimée - La Double méprise, 1833.djvu/66

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à lui persuader qu’elle n’écoutait que lui. Châteaufort, de son côté, paraissait tout entier au Maometto ; mais il ne perdait rien des impertinences de Chaverny.

Après le dîner on fit de la musique, et madame de Chaverny chanta au piano avec Châteaufort. Chaverny disparut au moment où le piano s’ouvrit. Plusieurs visites survinrent, mais n’empêchèrent pas Châteaufort de parler bas très-souvent à Julie. En sortant, il déclara à Perrin qu’il n’avait pas perdu sa soirée, et que ses affaires avançaient.