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Page:Mérimée - La Double méprise, 1833.djvu/93

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Elle craignait surtout de pleurer au milieu de cette explication, et que Chaverny n’attribuât ses larmes à un amour blessé. C’est alors qu’elle regrettait vivement l’absence de sa mère qui aurait pu lui donner un bon conseil, ou se charger de prononcer la sentence de séparation. Toutes ces réflexions la jetèrent dans une grande incertitude, et quand elle s’endormit elle avait pris la résolution de consulter une dame de ses amies qui l’avait connue fort jeune, et de s’en remettre à sa prudence pour la conduite à tenir à l’égard de Chaverny.