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Page:Macé - Les vertus du républicain, 1848.djvu/52

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x.

LA FRANCHISE.


Salut ! vertu des hommes de cœur ; vertu des nobles natures, salut !

Viens, que je serre la main généreuse, ta main qui n’a jamais trahi.

Non, tu n’es pas la brutalité, qui n’a pas d’âme ; tu n’es pas l’insolence qui n’a pas de cœur, l’indiscrétion qui n’a pas d’esprit. Tu es intrépide et douce, intelligente et simple. Ta bouche, avec un fraternel sourire, ta bouche aimable dit la vérité, et ne la hurle pas.

La franchise républicaine ne connaît point d’amis ni d’ennemis. Elle sait dire à son frère : « Tu as tort, » à son rival : « Tu as raison. » Elle s’immole elle-même de bonne grâce,