Aller au contenu

Page:Macé - Les vertus du républicain, 1848.djvu/55

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
– 55 –

suivons pas tremblants et aveuglés sous la terre. Allons droit l’un à l’autre, à la face du ciel, les mains ouvertes et le front au vent, comme il convient à des hommes libres, à des républicains.

Républicains ! encore une fois, c’est fait, nous le sommes. Ayons les vertus de notre état. Nous pouvions peut-être nous en passer tout à l’heure, si l’homme peut jamais se passer d’une chose qui est une vertu. Nous ne le pouvons plus aujourd’hui. Croyez-moi, remercions Dieu. Ce qu’il fait est bien fait.