En raſſemblant les lettres qui correſpondent à l’ordre des chiffres, on obtient :
17. | 5. | 13. | 14. | 15. |
R. | E. | N. | O. | P. |
c’eſt-à-dire Peron, & Peronne en doublant l’E & l’N, comme pour le premier anagramme de Jehanne.
Voilà déjà trouvé le nom de baptême de la jeune amie de Guillaume. Maintenant il nous importe de ſavoir à quelle famille cette Peronne appartenoit. Je l’ai trouvé ; mais je l’avouerai, après l’avoir longtemps & inutilement cherché : ce fut donc avec un vrai tranſport de joie que l’ayant enfin trouvé, je vis dans les auteurs qui font le plus autorité, la confirmation de ma découverte.
L’avant-dernier alinéa du Voir-Dit contenoit un premier rondeau-anagramme de la compoſition de Peronne. Le voici :
Cinc, ſept, douze, un, neuf, onze & vint
M’a de très-fine amour eſpriſe ;
Dès qu’à ma congnoiſſance vint
Cinc, ſept, douze, un, neuf, onze & vint,
Je, ſienne, & il tous miens devint,
Pour ſon renon que chaſcuns priſe.
Cinc, ſept, douze, un, neuf, onze & vint
M’a de très-fine amour eſpriſe.
Ces chiffres répondent aux lettres E G M A