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Page:Machaut - Le Voir Dit, 1875.djvu/427

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DU VOIR-DIT.

Qu’autre dame jamais n’auray ;
Ains ſeray ſien juſqu’à la fin,
Et, après ma mort, de cuer fin
La ſervira mes eſperis.
Or doint Dieus qu’il ne ſoit peris,
Pour li tant prier, qu’il appelle
Son ame en gloire : Toute-belle ![1]

    dinairement ſuivie dans le poëme. Peut-être Peronne elle-même, qui avoit déſiré quelques changemens dans le texte, avoit-elle fait cette petite correction, pour avoir un argument à oppoſer aux médiſans qui l’auroient reconnue.

  1. Machaut nous paroît ſouhaiter ici que Peronne d’Armentières ſoit un jour reçue en Paradis ſous le nom de ſainte Toute-telle. Nous ſuppoſons que le Voir-Dit n’auroit rien ajouté aux pièces justiſicatives de la canoniſation.

Explicit le Livre du Voir-Dit.