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Page:Machaut - Le Voir Dit, 1875.djvu/446

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APPENDICE.

die. Il faut ſupprimer la fin de la note 1, qui contient deux erreurs : 1o Jean n’étoit pas encore retourné en Angleterre, 2o nous ſommes en 1363.

Telement & à tel cantele.

Liſ. cautele (avec telle précaution).

Mais de ſa cointe veſtéure
Me tais ; dont je fais meſpreſure.

Il faut entendre, je crois, ainſi : « Mais je m’aperçois que je ne dis rien de fon coſtume ; c’eft à tort. »

Veſtie ot une ſourquanie.

Plus tard ſouquenille ou ſouquenelle. C’étoit une robe de deſſus ou ſurcot large du bas, mais ſerrée par le haut de manière à deſſiner le buſte. Voyez Jules Quicherat, Hijtoire du coſtume en France, p. 186.

M. Quicherat cite auſſi parmi les draps de grand luxe l’écarlate de Bruxelles.

Plus rien diray à ceſte fie.

J’aurois dû lire plutôt : Plus n’en diray…

Car ſe .x. mois devant li fuſſe

C’eſt-à-dire : « Si dix mois auparavant j’avois été devant elle. » Ce qui ſemble indiquer qu’il avoit reçu le premier meſſage dix mois auparavant, c’eſt-à-dire durant l’automne de 1362, & non 1361, comme le marque la dernière note de la même page. Machaut, qui commença le Voir-Dit pendant qu’il accompliſſoit ſa neuvaine, avoit dit au début : « Il n’a pas un an » &c. (vers 29).