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Page:Mackintosh - L’Assemblée de Dieu - 1862.djvu/14

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membre, où serait le corps ? Mais maintenant les membres sont plusieurs, mais le corps un seul. L’œil ne peut pas dire à la main : Je n’ai pas besoin de toi ; ni encore la tête aux pieds : Je n’ai pas besoin de vous ; mais bien plutôt les membres du corps qui paraissent être les plus faibles, sont nécessaires. Et ceux que nous estimons les membres les moins honorables du corps, nous les environnons d’un honneur plus grand, et les moins honnêtes sont les plus parés au dehors. Mais nos membres honnêtes n’en ont pas besoin ; mais Dieu a composé le corps de telle manière, qu’il a donné un plus grand honneur à ce qui en manquait, afin qu’il n’y eût pas de division dans le corps, mais que les membres, aient un soin égal les uns des autres, Et si un membre souffre, tous les autres souffrent avec lui ; si un membre est glorifié, tous les membres se réjouissent avec lui. Or vous êtes le corps de Christ, et ses membres chacun en particulier » (1 Cor. XII, 13–27).

Ce passage remarquable nous montre que l’unité que nous avons ici devant nous, n’est pas seulement une agrégation de personnes, telle que nous la représente l’image d’un troupeau, — un seul troupeau, un seul berger, — pas plus qu’il n’est question simplement d’une unité de race ou de famille, comme par exemple en És. XLI, 8, et Jér. XXXI, 36 ; 1 Sam. X, 21, et Zach. XII, 12 ; ou de position comme en Hébr. II, 13, par exemple. Il s’agit moins encore seulement d’une unité de sentiment ou de pensée, quelque désirable qu’elle soit (comp. Philip. II, 1 et suiv.). Tous ces genres d’unité sont bien différents et restent bien au-dessous de l’unité du corps, telle qu’elle nous est présentée ici avec la puissance de l’Esprit de Dieu. « Car de même