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Page:Mackintosh - L’Assemblée de Dieu - 1862.djvu/16

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assignés, selon la mesure de la grâce du don de Christ ; l’un ne peut pas dire à l’autre : je n’ai pas besoin de toi ; mais bien plutôt les membres du corps qui paraissent les plus faibles, sont nécessaires, Dieu ayant composé le corps de telle manière, qu’il a donné un plus grand honneur à ce qui en manquait, afin qu’il n’y eût point de division dans le corps, mais que les membres aient un soin égal les uns des autres. Et si un membre souffre, tous souffrent avec lui ; si un membre est glorifié, tous se réjouissent avec lui (vers. 14–26).

Le chap. IV de l’épître aux Éphésiens nous entretient du même sujet, savoir de cette grande unité universelle de tous les croyants, unis « en un » sur la terre, par la présence et l’opération de l’Esprit : « Il y a un seul corps, et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés pour une seule espérance de votre vocation. Il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême. Il y a un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tout et qui est partout et en vous tous. Mais la grâce a été donnée à chacun de nous, selon la mesure du don de Christ. C’est pourquoi il dit : Étant monté en haut, il a amené captive la captivité, et a donné des dons aux hommes. Or qu’il soit monté, qu’est-ce sinon qu’il est aussi descendu dans les parties inférieures de la terre ? Celui qui est descendu est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin qu’il remplit toutes choses ; et lui, a donné les uns apôtres, les autres prophètes, les autres évangélistes, les autres pasteurs et docteurs, en vue de la perfection des saints, pour l’œuvre du service, pour l’édification du corps de Christ, jusqu’à ce que nous parvenions tous à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à