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Page:Mackintosh - L’Assemblée de Dieu - 1862.djvu/21

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tour d’un autre drapeau, ce n’est pas retenir le Chef, c’est se détourner de lui et ne pas lui rendre l’honneur qui lui est dû. « Chacun de vous dit : pour moi je suis de Paul, et moi d’Apollos, et moi de Céphas, et moi de Christ. Le Christ est-il divisé ? Paul a-t-il été crucifié pour vous ? ou avez-vous été baptisés au nom de Paul ? » (1 Cor. X, 12, 13.) Lui est le Sauveur du corps, et l’Assemblée lui est soumise comme à son Seigneur. Ses soins fidèles ne nous feront pas défaut, car il chérit l’Assemblée et la nourrit : personne n’a jamais eu en haine sa propre chair (Éph. V, 22–32). Monté en haut, il a envoyé le Saint-Esprit pour être son vicaire sur la terre, et il a distribué les dons nécessaires au rassemblement et à l’édification des saints, afin que nous croissions jusqu’à lui, « le Chef, duquel tout le corps bien ajusté et lié ensemble par chaque jointure du fournissement, produit l’accroissement du corps pour l’édification de soi-même, en amour, selon l’opération de chaque partie dans sa mesure » (Éphés. IV, 16).

Au Chef, dans le ciel, correspondent sur la terre un corps et un Esprit : l’Écriture nous dit qu’il y a « un seul corps et un seul Esprit, » comme aussi nous avons été appelés à une seule espérance de notre vocation, et elle nous exhorte de garder l’unité de l’Esprit par le lien de la paix (Éph. IV, 3, 4). Après nous avoir montré la gloire du Chef dans le ciel, elle dirige nos regards sur la terre où elle voit maintenant le corps, cette vaste unité, formée et existant sur la terre, comme fait divin, par la présence et la constante opération de l’Esprit. Quelle qu’ait été l’infidélité de l’homme, le corps reste toujours un seul corps ; et l’Esprit qui l’unit en un, en poursuit l’édification : descendu sur la terre, il habite