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Page:Mackintosh - L’Assemblée de Dieu - 1862.djvu/22

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toujours dans la maison, qui croit pour être un temple saint dans le Seigneur : on peut l’ignorer, on peut le nier, mais il en est ainsi, et nous tous qui avons cru, nous appartenons à ce seul corps et nous devons toujours garder l’unité de l’Esprit. Nous pouvons aller ici ou là, nous joindre à telle secte ou à telle autre secte, nous appeler d’un nom ou d’un autre nom, nous n’en appartenons pas moins toujours au seul vrai corps universel dont Dieu nous a faits les membres, auquel il nous a ajoutés ; nous sommes membres du corps. Prenons donc, comme des enfants obéissants, la place que Dieu nous a faite ; reconnaissons en toutes choses cette unité du corps et de l’Esprit ; soyons de fidèles témoins de la vérité de Dieu, au lieu de la contredire par toutes sortes d’inconséquences et d’infidélités. Les membres du corps sont plusieurs, mais le corps est un seul ; il y a une seule unité reconnue de Dieu, gardons-la « par le lien de la paix. » Au lieu de cela, ne faisons-nous pas plutôt comme ces Corinthiens à qui Paul disait : « Il m’a été dit de vous… qu’il y a des dissensions parmi vous, » et plus loin : « Car puisqu’il y a parmi vous de l’envie et des querelles et des divisions, n’êtes-vous pas charnels et ne marchez-vous pas à la manière des hommes ? Car quand l’un dit : pour moi je suis de Paul, et l’autre : pour moi je suis d’Apollos, n’êtes vous pas charnels ? Qui donc est Paul, et qui Apollos ? Des serviteurs par lesquels vous avez cru, et comme le Seigneur a donné à chacun d’eux. Moi j’ai planté, Apollos a arrosé, mais Dieu a donné l’accroissement ; de sorte que ni celui qui plante, ni celui qui arrose, ne sont rien, mais Dieu qui donne l’accroissement » (1 Cor. I, 11 ; III, 3–8).