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Page:Mackintosh - L’Assemblée de Dieu - 1862.djvu/26

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et Dieu a abondamment pourvu à cela, pour qui veut à écouter, car Dieu n’est pas un Dieu de désordre, mais de paix, comme dans toutes les assemblées des saints (1 Cor. XIV, 33). (Voyez en particulier 1 Cor. XI, 17 et suiv. ; XII, XIII, XIV, et les deux épîtres à Timothée.) — Oui, quelle que soit notre faiblesse, la Parole infaillible nous reste, Dieu et la Parole de sa grâce ; Jésus est toujours présent là où deux ou trois sont rassemblés en son nom ; il a envoyé son Esprit pour demeurer avec nous éternellement, afin que, en paix, nous soyons édifiés et nous croissions par sa consolation. Avons-nous besoin d’autre chose ? Serons-nous plus en sûreté en nous appuyant sur l’homme et sa sagesse, sur ce bras de la chair, sur ce bâton qui n’est qu’un roseau cassé, qui, lorsqu’on s’appuie dessus, vous entre dans la main et la transperce (voyez És. XXXVII, 6 ; Jér. XVII, 5–8) ? — Béni soit l’homme qui se confie en Jéhovah et duquel Jéhovah est la confiance !

Dans ces directions que nous fournit la Parole de Dieu au sujet du rassemblement des saints, le nom de Jésus et la cène occupent le premier rang (voy. 1 Cor. X, 16–21 ; XI, 17-34 ; comp. aussi Act. XX, 7). La bénédiction de deux ou trois rassemblés au nom de Jésus, c’est que lui-même est au milieu d’eux ; c’est lui qu’ils sont venus rechercher, et sa présence les console, les fortifie, les réjouit et les unit ensemble dans un même sentiment par le Saint-Esprit. En leur laissant le mémorial de sa mort, il voulu en faire le centre moral de leurs pensées ; ils sont devant Dieu comme le fruit de ses souffrances, de sa mort, du travail de son âme ; ils ont connu l’amour en ce qu’il a mis sa vie pour eux, et ainsi ils annoncent ensemble sa mort jus-