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qu’à ce qu’il vienne. Précieuse bénédiction ! Puissant témoignage aussi, car en même temps, ayant communion avec l’autel, « participant tous d’un seul pain, ils deviennent la manifestation, voulue de Dieu, de l’unité du corps dont ils sont les membres chacun en particulier. « La coupe de bénédiction que nous bénissons n’est-elle pas la communion du sang de Christ ? Le pain que nous rompons n’est-il pas la communion du corps de Christ ? Car nous qui sommes plusieurs, sommes un seul pain, un seul corps, car nous sommes tous participants d’un seul pain » (1 Cor. X, 16–21) ! Il faut bien saisir ce point : la manifestation de l’unité du corps ne consiste pas seulement dans le fait que les frères sont réunis ensemble pour prier ou pour s’édifier, mais essentiellement dans la fraction du pain, dans la participation à un seul pain.

Après avoir traité de la cène, et nous avoir montré la place qui lui appartient dans les assemblées des saints, l’épître aux Corinthiens s’occupe des dons et de l’édification. Le Saint-Esprit distribue ses dons à qui il veut ; ils sont placés dans l’Assemblée, et sont donnés pour l’utilité, pour l’édification du corps. Les dons sont des membres du corps ; ils sont divers ; car aussi le corps n’est pas un seul membre, mais plusieurs ; ceux qui paraissent les plus faibles sont nécessaires, Dieu ayant composé le corps de telle manière, qu’il a donné plus d’honneur à ce qui en manquait, afin qu’il n’y eût point de division dans le corps, mais que les membres eussent un soin égal les uns des autres (v. 1 Cor. XII). Dieu a pris un soin particulier de nous faire bien comprendre, que les serviteurs qui exercent les dons, sont donnés en pur don à l’Assemblée, comme les lévites à