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Page:Madeleine - L’Idylle éternelle, 1884.djvu/108

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VIII


Chère infidèle, tu me sèvres
De baisers depuis bien longtemps.
Oh ! je voudrais, lèvres sur lèvres,
Te redire les mots chantants.

Je sens ma pauvre âme mordue
Par le cruel besoin d’aimer.
Oh ! je voudrais, trop tôt perdue !
Dans tes bras encor me pâmer,
 
Sentir encor, dans nos caresses,
Le parfum de ton corps subtil.
Au moins les anciennes ivresses,
T’en souvient-il, t’en souvient-il ?