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Page:Madeleine - L’Idylle éternelle, 1884.djvu/109

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IX


Lorsque le printemps nous rapportera
Le nouveau soleil et les primeroses,
Plus d’une hirondelle alors reviendra,
O mon pauvre cœur, et l’on oubliera
Les mornes saisons, les saisons moroses.

Sera-ce toujours, ô cœur trop subtil,
La même hirondelle aux ailes si blanches ?
Qu’importe, l’amour nous revient d’exil
Et j’entends déjà la chanson d’avril
Qui chante joyeuse à travers les branches.