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Page:Madeleine - L’Idylle éternelle, 1884.djvu/118

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Que de glorieuses lubies !
Que d’échecs terribles soufferts !
D’épreuves vaillamment subies
Et de chûtes dans les enfers !

Malgré la lutte et les années
Tu seras resté droit et fier,
Et dans tes strophes déchaînées
Revivra le rêve d’hier.

Un beau jour, mon vieux frère d’armes,
J’arriverai dans ton logis,
Les yeux consumés par les larmes,
Les yeux par le travail rougis.

J’arriverai, mettons de Nîmes,
De Quimper ou de Briançon,
Apportant de nouvelles rimes
Et toujours la même chanson.