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Page:Madeleine - L’Idylle éternelle, 1884.djvu/147

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IX


musique féline


À Raoul Gineste


Chats langoureux, chattes jolies,
Lorsqu’aux soirs tièdes et discrets
Vous miaulez de grands secrets
Et de douces mélancolies,

Par l’éloignement assouplies
Vos belles chansons, à longs traits,
Versent en nous le rêve frais
Des étoiles au loin pâlies.