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Page:Madeleine - L’Idylle éternelle, 1884.djvu/151

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XI


Maggiolata
Première matinée de mai


À Emile Blémont


Monna Nina, voici refleurir les saisons
Printanières, et les jeunes métamorphoses.
Entends-tu dans les fleurs tout fraîchement écloses
Les oiselets qui font si douces leurs chansons ?
 
C’est Mai. C’est le doux mois de ces belles moissons,
Les moissons de baisers et les moissons de roses.
Tout revit, les sonnets et les aimables choses.
Le printemps et l’amour, toutes les floraisons.