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Page:Madeleine - L’Idylle éternelle, 1884.djvu/152

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Monna Nina, suivant la coutume galante,
À ton seuil adorable et bien aimé, je plante
L’arbre amoureusement fleuri, l’arbre de mai.

Il dit la loi d’amour, Monna Nine, il proclame
Qu’il faut fleurir, qu’il faut sourire au bien-aimé.
Qu’il faut se souvenir enfin que l’on est femme.

                              Ouvre tes bras, ouvre ton âme !
Amour, c’est le sourire attendri du Printemps,
Souviens-toi que je t’aime, et des joyeux vingt ans.


à l’italienne, colla coda