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Page:Madeleine - L’Idylle éternelle, 1884.djvu/161

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LA LUNE


À Louis Wouters


Un petit enfant regardait la lune.
— Oh : mon cher petit, ne regarde pas
Cette face blême, au loin, sur la dune.
Elle est tout là-bas, vois tu, tout là-bas !

Et jamais, jamais, vois-tu, mon cher ange,
Tu ne parviendras à la décrocher.
Et moi-même, moi, le chercheur étrange.
Je ne voudrais pas te l’aller chercher.