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Page:Madeleine - Quelques poëtes français des XVIe et XVIIe siècles à Fontainebleau, 1900.djvu/391

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Cela n’a rien dont on s’étonne si l’on a sous les yeux ce passage de Brantôme qui cite « une trentaine de maisons, mais quoy, maisons ! il faut dire trente palais faits à l’envi pour complaire à leur Roy par des princes, cardinaux et grands seigneurs de France qui voudroient avoir donné beaucoup et que leurs châteaux les ressemblassent, tant ces palais sont beaux et superbes… » Mais le duc n’avait pas, comme d’autres, fait édifier lui-même son Hôtel ; il l’avait reçu en don royal, cela reste établi par Ronsard disant à Charles IX : « Nous venons te saluer en la belle maison que ta largesse à ton frère a donnée. »


La parole est rendue à Castelnau.


« Il y eut aussi un fort beau combat de douze Grecz et de douze Troyens… Ils envoyèrent demander le combat au Roy par héraults d’armes accompagnez aussy de très excellentes voix, qui présentèrent et récitèrent les cartels et plusieurs belles poésies avec les noms et actes belliqueux des Grecz et des Troyens qui dévoient combattre avec les dards et grands pavois, où estoient dépeintes les devises de chaque combattant. »