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Page:Maeterlinck - Pelléas et Mélisande, 1907.djvu/53

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YNIOLD.

Quoi, petit-père ?

GOLAUD.

Un carquois et des flèches ; mais dis-moi ce que tu sais de la porte.

YNIOLD.

De grandes flèches ?

GOLAUD.

Oui, de très grandes flèches. — Mais pourquoi ne veulent-ils pas que la porte soit ouverte ? — Voyons, réponds-moi à la fin ! — non, non ; n’ouvre pas la bouche pour pleurer. Je ne suis pas fâché. De quoi parlent-ils quand ils sont ensemble ?

YNIOLD.

Pelléas et petite-mère ?

GOLAUD.

Oui ; de quoi parlent-ils ?

YNIOLD.

De moi ; toujours de moi.

GOLAUD.

Et que disent-ils de toi ?

YNIOLD.

Ils disent que je serai très grand.