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Page:Magre - La Luxure de Grenade, 1926.djvu/71

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LA LUXURE DE GRENADE

mendiants. Au bord de la route, sur un talus, tenant un roseau à la main, il y avait un homme assis. Il fixa longuement Almazan avec des yeux doux et très brillants.

Il se leva, s’approcha de lui et il lui dit :

— Tu es bien Almazan, le médecin de Séville. Je t’attends depuis ce matin. Alfonso Carrillo t’a peut-être parlé de moi. Je m’appelle Christian Rosenkreutz.

Et, ne doutant pas qu’Almazan ne le suivît, il se mit à le précéder, d’un pas léger, qui avait l’air d’effleurer à peine la poussière.