Aller au contenu

Page:Magre - La Tendre Camarade, 1918.djvu/156

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
146
LA TENDRE CAMARADE

cette rusée nature a préparées pour mieux arriver à ses fins.

Mais il nous est permis alors de nous dire que le moyen vaut peut-être mieux que le but. Un voyageur qui par une nuit d’été s’en va sous une belle allée de palmiers vers une auberge sale et délabrée fera mieux de s’endormir à la belle étoile que dans la chambre inconnue où la laideur du décor empoisonnera sa nuit.

Puisque la nature nous dupe, pourquoi ne la duperions-nous pas à notre tour ?