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Page:Magre - La Tendre Camarade, 1918.djvu/207

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— Vois-tu, Aline, dit Jocelyne, quand il fait froid, on allume des pommes de pin dans la cheminée ; elles font une flamme haute et joyeuse. Mais à présent c’est le printemps, il fait chaud, laisse ton corps dévêtu.

As-tu vu, Aline, cette grande cape avec un capuchon qui est suspendue dans l’antichambre ? Quand il fait froid et que le vent souffle, je la mets pour aller dans les rochers. Elle me descend jusqu’aux talons et je ressemble de loin à un douanier ou à un gardien de phare. Mais à présent c’est le printemps et nous pouvons nous promener en jupon et les seins nus dans les tamarins.

Vois-tu, Aline, durant l’hiver on enlève les moustiquaires des lits et on les plie dans les armoires. Mais