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Page:Magre - La Tendre Camarade, 1918.djvu/206

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LA TENDRE CAMARADE

a cru à mon effort, pourquoi suis-je lié à celui que j’aime bien plus solidement que par les paroles d’amour ou le plaisir des caresses ?

Il m’a tendu un miroir et il m’a montré mon âme, il est venu avec une baguette et il a fait jaillir des sources cachées, il m’a appris tout ce qu’il y avait en moi de susceptible d’élévation. Je suis éblouie par ce don nouveau, je ne voudrais plus y renoncer, mais je sais pourtant que j’en souffrirai.