Aller au contenu

Page:Magre - La Tendre Camarade, 1918.djvu/296

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
286
LA TENDRE CAMARADE

— Il me semble aussi qu’elle boit davantage, dis-je encore en voyant qu’elle avait plusieurs sous-tasses à côté d’elle, et qu’il y a dans son regard plus de vrai cynisme pour dévisager les hommes qui passent.

— Il est vrai, reprit le peintre Fortune, mais plus une pierre tombe de haut dans la vase, plus elle s’enfonce profondément, et s’il s’agit d’une âme, elle disparaît au point qu’on ne la retrouve jamais plus.