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Page:Magre - La Tendre Camarade, 1918.djvu/58

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LA TENDRE CAMARADE

Et s’il vous presse un peu la main, s’il vous dit en vous quittant qu’il est heureux de vous connaître et qu’il compte bien vous revoir, la banalité de ces paroles se pare d’une sorte de magie, et vous sentez à votre solitude redoublée qu’un élément a disparu, noble et subtil, un élément qu’évoquent certains livres, des musiques, des paysages, quelque chose de si rare, de si insaisissable, dans la vie si pauvre !