de Dupleix ; des accusations si fortes, si durables et si peu contredites ne peuvent se réfuter que par des preuves nombreuses et suffisantes. Je pense aussi qu’on reconnaîtra que j’ai rendu plus palpables les raisons qui guidèrent la politique de Dupleix, et que j’ai jeté une lumière nouvelle sur les relations de Bussy avec le soubab du Décan et sur la cause de la chute de Chandernagor. Pour exécuter la tâche importante que je m’étais donnée, j’ai contracté de grandes dettes envers les auteurs dans lesquels j’ai puisé, et que je vais passer rapidement en revue. C’est, en première ligne, M. Orme et l’abbé Guyon, puis l’Inde méridionale du colonel Wilks, l’Histoire des Mahrattes du capitaine Grant Duff, l’Inde de M. Xavier Raymond, l’Histoire de la Conquête de l’Inde par l’Angleterre du baron Barchou de Penhoen, et ce petit volume admirable, mais trop peu connu, que Broome a publié sous le titre d’Histoire de l’Armée du Bengale.
Je rends hommage à la courtoisie avec laquelle M. Bontemps, gouverneur des établissements français dans rinde, et M. Derussat, chef des établissements du Bengale, ont répondu aux nombreuses questions dont je me suis vu forcé de les accabler, et m’ont procuré tous les extraits qui pouvaient m’étre nécessaires «t qui ne se trouvaient que dans les archives du gouvernement.
Ce vokime a paru dabord, en articles détachés, dans la Revue de Calcutta, afin de provoquer la critique des
