Page:Marguerites françaises.djvu/127

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Jamais mon cœur ne s’allumera aux feux d’un second amour.

Je feray paroistre aux siecles advenir, que je suis celuy qui pour vous s’est rendu le roc invincible de fermeté.

J’entretiendray ma constance, et jamais ne la verray partir de moy, qu’avec les derniers respirs de mon ame.

Celuy est constant en ses affections, qui ayme avec jugement.

Le plus bel artifice d’avoir, c’est d’aymer constamment.

Je croy que c’est pour sonder ma constance, que vous