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Page:Marinetti - Poupées électriques, 1909.djvu/105

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suite, tes petites fredaines avec ton cousin. Paul ne sera jamais ton mari. Tu sais qu’il n’a pas le sou, et qu’il cherche une dot, et qu’il ne désire qu’une riche héritière…

JULIETTE

Oh ! maman !… Pourquoi me dis-tu ces choses ?… Je sais, je sais tout ce que tu vas me dire !… Mais je ne peux pas t’écouter… C’est trop dur… Je souffre tant !…

ROSE DUVERNY

Juliette, écoute-moi… Il faut bien que je te le répète… Monsieur Jacques est un excellent parti… Il n’y a rien de mieux, pour nous ! Sans lui, c’est la ruine… la misère !… Voyons, ma fille ; et tes toilettes ?… Il te faut un tas de choses, pour être heureuse… et, sans la richesse, rien ne marche !…