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Page:Marino - La Première nuit du mariage, 1883.djvu/12

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et qui paraissait, à ma craintive imagination, aussi gros que mon poignet. Sur ce, prenant une de mes mains, il y introduisit cette machine et avec un sourire malin, il me demanda si j’en connaissais l’usage.

Je paraissais plus ignorante que je ne l’étais réellement, parce que j’avais assez bien appris ma leçon d’une de mes amies, qui s’était mariée trois mois avant ; et jugeant par ma rougeur, qui trahissait plus le désir que la modestie, que je n’étais pas mécontente d’apprendre, il plaça doucement un de ses genoux entre mes cuisses, que par un instinct naturel je gardais à demi ouvertes ; mais sa main infatigable l’aida à les éloigner encore plus, de manière qu’il pût regarder à son aise chaque partie de mon corps qu’il couvrit d’une profusion d’ardents baisers. Il n’épargna pas même mon dos et l’humide fente, mais à la fin il était arrivé à un point si effréné, qu’il se préparait tout de bon à me convaincre de la différence qui existe entre s’amuser et foutre (c’est ainsi qu’on l’ap-