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Page:Marino - La Première nuit du mariage, 1883.djvu/13

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pelle.) il se courba un peu et sépara doucement avec les doigts d’une main les lèvres de cette délicieuse bouche de la nature, tandis qu’avec l’autre il introduisait entre elles la tête de son raide instrument ; mais, trouvant le passage trop étroit pour recevoir un visiteur si hardi, il se leva en faisant ses excuses de ne m’avoir pas placée d’une manière plus convenable à son but !

Sophie. — Est-ce que tu te taisais pendant ce temps ?

Thérèse. — Ma chère, je gisais haletante et tremblante ; je me sentais, dirais-je, mourir, et lorsque j’essayais de parler il m’étouffait avec ses baisers de feu. Ensuite il prit un oreiller et le secouant il fit tomber les plumes toutes d’un côté, puis il le plia, et enfin il me fit coucher dessus.

Je faisais insensiblement ce qu’il voulait, il paraissait content de l’élévation de mes hanches potelées, et il m’assura que cela était favorable à son dessein, autant qu’à ma propre aisance. De nouveau il