Aller au contenu

Page:Marino - La Première nuit du mariage, 1883.djvu/18

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 18 —

de ma Sophie et de moi le plus heureux des hommes. (Ils échangent plusieurs baisers). N’aie aucune crainte, mon cœur, ton Belmont va te traiter avec le plus grand soin. Viens, mon bijou, je ne peux pas supporter cette chemise qui cache tant de beautés à mes yeux, assieds-toi, mon amour ; comme çà. (Il lui ôte sa chemise). Quelle aimable fille ! maintenant couche-toi ; oh bonheur ! que de charmes séduisants s’offrent à mes regards ! Ah ! éloigne tes mains cruelles de ce cher endroit, je veux voir et baiser ton trésor virginal, je le veux, dis-je. (Il baise sa nudité). Oh ! mon ange, pourquoi tant de modestie ? Quel joli con ! ah ! c’est trop, il me le faut, il me le faut (il le couvre de baisers).

Sophie. — Fi donc, Belmont, je ne te croyais pas capable d’une pareille chose !

Belmont. — Ma petite innocente, il faut que tu apprennes à être impudente aussi lorsque nous sommes seuls. Bientôt je t’instruirai ; laisse-moi, avant tout, ôter ma chemise. (Il l’ôte).