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Page:Marino - La Première nuit du mariage, 1883.djvu/19

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Sophie. — Je ne veux plus te voir, homme méchant et dissolu.

Belmont. (riant). — Non, mon amour, mais j’espère que tu vas me sentir tout à l’heure. Allons, soulève un peu ton joli corps, afin que je puisse placer ce coussin dessous.

Sophie. — Oh ! et pourquoi faire ?

Belmont. — Ton ingénuité t’empêche de me comprendre, mais tu verras bientôt ce que je ferai.

Sophie. — Suis-je bien, comme ça ? (Elle se lève un peu sur le lit pendant qu’il place un oreiller sous elle).

Belmont. — Très bien, mon bijou, maintenant écarte ces charmantes cuisses autant que tu peux ; comme ça, mon amour. Oh ciel ! quelles belles formes ! quelles cuisses pleines ! quel con délicat ! oh ! qu’il a de jolies lèvres ! quel ventre poli ! et quels seins séduisants !…

Sophie. — N’as-tu pas honte de bavarder ainsi ?

Belmont. — Mais non, ma chérie, regarde